Perspectivia
Lettre1881_06
Date1881-06-21
Lieu de créationParis
AuteurFantin-Latour, Henri
DestinataireScholderer, Otto
Personnes mentionnéesScholderer, Luise Philippine Conradine
Scholderer, Viktor
Sickert,
Sickert, Oswald Adalbert
Maître, Edmond
Lieux mentionnés
Œuvres mentionnées

[Paris]

Mardi [21 juin 1881]

Mon cher Scholderer,

Mer houleuse !Les Fantin reviennent d’un séjour à Londres. Il n’était que temps d’arriver sans cela ! Enfin voilà deux traversées bonnes.

Nous ne sommes arrivés qu’à minuit. Dieu que j’étais fatigué !

J’ai déjà mis en ordre ce que nous avons rapporté. Je cherche la place pour votre joli cadeau.

Je vous remercie encore de m’avoir donné l’étude d’après moi. Vous avez été bien bons vraiment pour nous. Je me reprocherai toujours de vous avoir pris tant de temps au moment où vous en aviez besoin. Comment se porte madame et Victor, son rhume n’est plus rien, je pense ? Sa tante l’embrasse bien fort. Voudriez-vous faire nos compliments à Mr et Mme Sickert qui ont été si aimables. Toute la famille D.La famille Dubourg. vous fait dire bien des choses.

Au revoir, bien des choses et bien des remerciements à madame pour son hospitalité.

Maître vient de prendre sa peintureDans une lettre de 1881, Maître demande à Fantin, qui est encore à Londres, de lui rapporter une étude que Scholderer lui a offerte. Fonds Custodia, collection Frits Lugt, 1997-A.403. qui fait très bien dans le jour de mon atelier et il vous dit bien merci.

Tout à vous, H. F.