Correspondance de Wilhelmine de Prusse

Nauen 15 8^bre 1754

Je vient de recevoir vôtre lettre[,] chere frere[,] et vous souhaite de tout mon coeur un heureux vojage; vous aurez le plaisir de vivre dans un climat chaud[,] tandis que les frimat de l’hiver nous feront grelottér, et j[’]espere que la Santé de ma Soeur se confortifira car j[’]ai toujour remarqvé que Les hiver lui etoit nuisible, assurè La[,] je vous prie[,] de mon attachement et sincere amitie et ne m’oblie pas pendant unne si longue absence[.] […] Souvenéz vous quelque foi d’un frere qui vous cherit et qui [o… ]de sa vie ne cessera d[’]etre vôtre Sincere ami[,] fidelle frere, et Serviteur

Guillaume

[postscriptum:]
J’espere que vous ne cerez pas fachez que je vous ecrit sans aucun compliment.